Par Christian Fenninger
Si la sexualité féminine est un continent obscur, ainsi que le notait S.Freud, alors à coup sûr le plaisir féminin en est le point le plus sombre, par son mystère et sa puissance.
Que le plaisir féminin soit une énigme pour l’homme, il n’y a là rien de bien étonnant! Ce qui est plus remarquable est la méconnaissance par les femmes elles-mêmes, de ce qu’il en est de leur propre plaisir.
Nombreux sont les interrogations et les doutes qu’elles émettent sur la qualité et le niveau de leur orgasme (lorsqu’elles déclarent en avoir !).
En consultation, lorsqu’il n’y a pas trouble sexuel à proprement parler, nous avons souvent affaire à deux sortes de demandes : soit « j’ai des orgasmes clitoridiens, pourquoi n’ai-je pas d’orgasme vaginal » Soit « Le plaisir que je ressens est-il suffisant ? Ce que je ressens, est-ce un orgasme ?».
Le texte de ce billet vise à poser les trois points suivants :
- 1° il y a bien une forme d’aboutissement du plaisir féminin, la jouissance, distincte de l’orgasme
- 2° la distinction orgasme clitoridien/ orgasme vaginal n’est pas essentielle dans son sens physiologique, mais signifiante sur le plan symbolique.
- 3° la jouissance n’est pas un orgasme vécu à un octave supérieur, mais un mode différent de l’élaboration psychique de l’excitation sexuelle qui nécessite la présence d’un « autre », réel ou fantasmé.
Si la sexualité féminine est un continent obscur, ainsi que le notait S.Freud, alors à coup sûr le plaisir féminin en est le point le plus sombre, par son mystère et sa puissance.
Que le plaisir féminin soit une énigme pour l’homme, il n’y a là rien de bien étonnant! Ce qui est plus remarquable est la méconnaissance par les femmes elles-mêmes, de ce qu’il en est de leur propre plaisir.
Nombreux sont les interrogations et les doutes qu’elles émettent sur la qualité et le niveau de leur orgasme (lorsqu’elles déclarent en avoir !).
En consultation, lorsqu’il n’y a pas trouble sexuel à proprement parler, nous avons souvent affaire à deux sortes de demandes : soit « j’ai des orgasmes clitoridiens, pourquoi n’ai-je pas d’orgasme vaginal » Soit « Le plaisir que je ressens est-il suffisant ? Ce que je ressens, est-ce un orgasme ?».
Le texte de ce billet vise à poser les trois points suivants :
- 1° il y a bien une forme d’aboutissement du plaisir féminin, la jouissance, distincte de l’orgasme
- 2° la distinction orgasme clitoridien/ orgasme vaginal n’est pas essentielle dans son sens physiologique, mais signifiante sur le plan symbolique.
- 3° la jouissance n’est pas un orgasme vécu à un octave supérieur, mais un mode différent de l’élaboration psychique de l’excitation sexuelle qui nécessite la présence d’un « autre », réel ou fantasmé.